Le marché immobilier Français reste dominé par les bâtisses anciennes.

Le marché immobilier Français reste dominé par les bâtisses anciennes. Dans un souci d’économie ou pour l’amour de l’ancien, beaucoup choisissent de se tourner vers de vieilles maisons en pierre avec un objectif : rénover leur nouveau cocon. Charmants, emplis d’histoires, bourrés de cachet, ces bâtiments n’ont pas fini de charmer les futurs investisseurs. Cependant, acheter une maison abandonnée ou se tourner vers une veille grange à donner comme le font beaucoup induit de se pencher sur les questions de rénovations. Notamment pour en améliorer les performances énergétiques.

 

En 2022, seulement 5% du parc immobiliers Français était considéré comme peu consommateur d’énergie et 17%, considérés comme ce que l’on appelle des passoires thermiques. Résultat, des logements inconfortables, difficiles, voire impossibles à chauffer ou rafraîchir en été et des conséquences parfois non négligeables sur la santé des occupants. C’est donc naturellement que de nombreux Français déclarent être très insatisfaits de la qualité de l’isolation de leur logement et vouloir entreprendre des travaux de rénovation chez eux. Mais, avant de se lancer dans la rénovation de maison ancienne et l’amélioration de son habitation, il est essentiel de comprendre et d’identifier les potentiels problèmes.

Maison à rénover : quels travaux faire en premier ?

La rénovation d’une maison ancienne ne se fait pas à l’aveugle. En effet, ces vieux bâtiments, en raison de leur âge ou du manque d’entretien subit au fil des ans peuvent présenter plusieurs problèmes, causes des déperditions thermiques et de votre inconfort. Afin d’identifier les travaux à faire sur votre maison à rénover, vous pouvez vous poser plusieurs questions.

 

1. Est-ce que j’arrive à atteindre une température agréable dans mon logement que ce soit en hiver ou en été ?

La majorité pour ne pas dire la totalité des logements qui ne sont pas correctement isolés rencontrent de gros problèmes de performances énergétiques et il est très compliqué d’atteindre et conserver des températures confortables pour les occupants. Avec une isolation vieillissante voire inexistante et des équipements de chaufferie datant de l’ancien temps, nul doute que le confort thermique de votre logement laisse à désirer. En revanche si vous pensez avoir une habitation parfaitement isolée, peut-être devriez-vous vous pencher sur les équipements qui la compose.

Pour savoir si votre bâtisse manque d’isolation, plusieurs points ne trompent pas. Parmi eux : les planchers et les murs froids, des pièces difficiles à chauffer en hiver et à rafraîchir en été mais également des courants d’air dans la maison même lorsque toutes les portes et fenêtres sont fermées. 

 

2. Est-ce que mes factures d’énergie semblent élevées comparé à des foyers similaires au mien ?

La part de votre chauffage et de votre système pour chauffer votre eau sanitaire représente le plus gros de votre facture énergétique. Si vos factures sont de plus en plus salées, il est possible que vous ayez un problème avec les équipements de chauffe de votre logement. Vieillissants, ils peuvent être très gourmands en énergie. De plus, les chaudières comme les chauffages doivent bénéficier d’un entretien régulier au risque d’altérer leurs performances énergétiques. Si cela n’a pas été fait depuis un moment, il est sans doute temps de se pencher sur la question. Pensez également à vérifier de quand date vos installations. Si les chaudières à bois ou au fioul peuvent atteindre une durée de vie de 30 ans, vous serez chanceux si vos radiateurs électriques atteignent les 20 ans de bons et loyaux services.

 

3. Est-ce que mon logement est humide ?

Plus de 20% des logements présentent des signes d’humidité. Les reconnaître est chose aisée. Moisissures sur les murs, suintements, odeur de moisissure, peinture qui s’écaille… Pas de doute votre logement souffre grandement d’humidité. Si elle dégrade fortement les habitations, elle a également des conséquences non négligeables sur la santé des occupants. Si le taux d’humidité idéal est compris entre 40% et 60%, au-delà, moisissures et acariens prolifèrent sereinement et rapidement, vous exposant aux allergies et aux troubles respiratoires comme les bronchites ou l’asthme.

Si votre logement souffre de signes d’humidité, il est essentiel de trouver l’origine du problème pour réagir rapidement. Dans un premier temps, commencez par aérer votre logement quotidiennement pendant au moins 10 minutes. S’il n’est pas équipé des appareils adéquats pour renouveler l’air ambiant, l’air vicié stagne à l’intérieur entrainant humidité et dégradations. Si après plusieurs jours d’aération quotidienne vous ne voyez aucune amélioration alors vous avez sans doute un problème d’isolation plus profond.

 

4. Je suis propriétaire : est-ce que mon DPE me permet de louer mon logement ?

Faire des logements Français, des logements décents, correctement isolés, confortables et économiques en énergie est le leitmotiv de l’État depuis plusieurs années maintenant. C’est en ce sens que les mesures visant à interdire à la location ce que l’on appelle les passoires thermiques se multiplient. De plus en plus dure, la législation contraint les propriétaires de logements peu performants en termes de consommation énergétique à réaliser les travaux nécessaires. C’est ainsi qu’ont été développés des critères précis de performance énergétique qui définissent si oui ou non le logement est décent et peut être loué. Aujourd’hui, la consommation énergétique des équipements de chauffage, d’éclairage, d’eau chaude, de ventilation et de refroidissement du logement ne doit pas excéder les 450kWh/m2 par an.

Si selon l’Agence Nationale pour l’information sur le logement, 64% des foyers ne connait pas l’étiquette énergétique de son logement, les propriétaires sont pourtant dans l’obligation de réaliser ce que l’on appelle le DPE de leur bien afin de le louer. Si celui-ci n’est pas satisfaisant et ne répond pas aux critères imposés par le gouvernement, les propriétaires doivent se lancer dans des travaux de rénovation avant de remettre leur bien en location. Progressivement, le dispositif interdira sur le marché locatif les logements les moins performants. En 2025 ce sont les logements classés G qui seront interdits. En 2028 les F. Pour finalement arriver à une interdiction des logements classés E à l’horizon 2034.

 

image libre de droit isolation

Est-ce que mon logement est mal isolé ?

 

  • Est-ce que mes murs et sols sont anormalement froids ?
  • Est-ce que j’ai du mal à conserver une température idéale dans mon logement ?
  • Mes factures d’énergie sont-elles très élevées ?
  • Est-ce que le gel fond très rapidement sur ma toiture ?
  • L’été, j’ai du mal à rafraichir l’air de la maison ?
  • La moisissure se développe-t-elle sur mes murs ?
  • Est-ce que je sens des courants d’air même quand toutes les portes et fenêtres sont fermées ?

 

Si la réponse est « oui » à la majorité de ces questions alors il est essentiel que vous fassiez le point sur l’isolation de votre habitation. Il y a fort à parier que des travaux de rénovation énergétique doivent être entrepris.

Pour effectuer un bilan thermique complet et fiable concernant l’isolation de votre logement, nous vous conseillons de vous faire accompagner par des professionnels. Armés des caractéristiques de votre logement, le thermicien professionnel réalise une étude thermique infrarouge pour détecter les moisissures, fuites de vos canalisations et points où l’isolation vient à manquer. Il vérifiera également les zones les plus gourmandes en énergie de votre logement. Suite à sa visite, il sera en capacité de vous fournir un rapport détaillé et des recommandations adaptées à votre situation.